Lors d’un atelier d’éducation aux médias, vous apprendrez comment se fabrique l’information à la radio, à la tv, sur le web ou en presse écrite. Á travers des scénarii ludiques et des exercices pratiques, vous découvrirez les coulisses de la presse et des médias. 

En résumé, l’EMI permet d’apprendre à repérer les fake news, à décortiquer les théories du complot, à éviter les pièges des biais cognitifs, à savoir comment se compose un cadre, à analyser le sens d’une image, à découvrir les techniques journalistiques, à se protéger des trolls ou du cyberharcèlement. 

En fait, le champ de l’EMI est très vaste. On peut y aborder autant le thème des jeux vidéos que celui de la déontologie du journaliste.

Aujourd’hui, les médias mainstreams ne sont plus la seule façon d’informer. Avec le développement des réseaux sociaux et des médias alternatifs, tout le monde peut diffuser et publier des informations. 

L’éducation aux médias et à l’information permet d’aiguiser votre regard critique dans le flux de messages qui vous entoure. En livrant les clés des médias, l’EMI permet à chaque citoyen d’être autonome et lucide dans sa recherche d’information. En sachant repérer les infox et en déjouant les biais cognitifs, l’EMI protège les démocraties et garantit la liberté de pensée des citoyens.

Avec votre smartphone, c’est un véritable studio tv que vous avez dans la poche ! Aujourd’hui, même les chaînes de télévision comme France Télévisions ou BFM TV utilisent un téléphone portable pour filmer leurs reportages d’actualité. Vous aussi, en équipant votre mobile de quelques applications grand public et d’accessoires basiques vous pouvez réaliser des vidéos mobiles comme un.e professionnel. L’avantage ? Le coût d’abord. La légèreté ensuite. Avec un équipement Mojo (Mobil Journalist), vous pourrez avoir un kit de tournage qui tient dans un sac à dos, et cela, sans vous ruiner.

Si la technique vous rebute, ne vous découragez pas et faites-vous confiance. La vidéo mobile est accessible à tous ! En quelques heures, selon votre niveau et vos besoins, vous pouvez déjà réaliser des vidéos de qualité avec votre smartphone. Pour cela, suivez pour commencer les quelques fondamentaux du MOJO ou faites-vous accompagner dans vos premiers pas par un professionnel de l’image. Le moyen d’éviter les erreurs fréquentes et de bénéficier de conseils sur mesure. Transformez rapidement vos vidéos DIY en véritables films de qualité qui ne donnent pas le mal de mer au visionnage !

Pour obtenir un résultat de qualité lors d’un tournage avec un smartphone, il ne faut pas se mentir : quelques accessoires sont nécessaires. D’abord, soignez le son. Pour cela, l’acquisition d’un micro-cravatte (avec ou sans fil) est indispensable. Pour environ 50€, vous trouverez des modèles tout à fait corrects sur le web. Ensuite, l’acquisition d’un grip est très conseillée. Coûtant entre 20€ et 120€ selon les modèles, ce grip permet de fixer différents accessoires sur votre téléphone : comme un éclairage ou un micro d’ambiance par exemple. L’achat d’un trépied est également très utile : les belles images sont souvent…. Fixes ! Surtout à vos débuts, privilégiez les plans stables aux mouvements et autres recadrages rapides. Ils seront plus faciles à insérer dans votre montage. Les mouvements de qualité nécessitent plus d’expérience. 

Enfin, vous pouvez décider de filmer à travers l’application « appareil photo » de votre téléphone, ou décider d’utiliser une application spécifique : si vous êtes débutant, Dji Mimo est gratuite et assez intuitive (elle peut s’utiliser sans le stabilisateur du même nom). Si vous avez déjà des notions en image, l’application Filmic Pro (devenue payante par abonnement) est la Rolls. Beastcam, pour les petits budgets (4,99€) permettra de contrôler le monitoring audio des interviews et de gérer les réglages de l’image (balance des blancs, netteté etc.)

Quel que soit votre âge ou votre parcours, vous vous exprimez tous les jours à l’oral dans vos interactions quotidiennes. L’éloquence est donc utile à tous, quel que soit votre profil. Déterminante, elle participe activement à l’ascenseur social. Examen, entretien d’embauche, réunion, conférence : briller lors de vos prises de paroles en public vous permet de décrocher un poste, de convaincre un jury ou de séduire de nouveaux clients. 

Que vous soyez un.e étudiant.e, un.e salarié.e, un.e entrepreneur.euse ou un.e particulier, vous avez déjà certainement été paralysé.e.s par le stress lors d’un rendez-vous en public. Souvenez-vous de ces insomnies la veille d’un exposé, de votre timidité au moment de prendre la parole en classe ou en réunion, de vos bégaiements lors d’un rendez-vous où vous maîtrisez pourtant parfaitement votre sujet ou encore de votre colère à l’issue d’un entretien où vous vous demandez “Mais pourquoi je n’ai pas dit ça ?… ” Que ce soit pour passer l’épreuve du Grand Oral du Bac, présenter votre Pitch, animer une réunion ou répondre face à des médias, maîtriser les techniques d’art oratoire vous fera gagner en confiance et améliorera nettement votre force de conviction.

Quand vous pensez à un bon orateur, quelles personnalités vous viennent à l’esprit ? Winston Churchill, Barack Obama, Simone Veil etc ? Rassurez-vous. Pour bien vous exprimer à l’oral, pas besoin d’avoir le charisme d’un grand homme ou d’une grande femme politique. Plus que d’excellence, c’est bien de sincérité qu’il s’agit. Pour devenir un bon orateur, ne vous imposez pas de gommer vos imperfections du discours. Commencez plutôt par vous reconnecter avec vous-même, apprenez à gérer votre stress, identifiez les atouts de votre voix, laissez s’exprimer votre personnalité et votre naturel sans vous travestir ni essayer d’être quelqu’un d’autre.

Des exercices pratiques et des mises en situation vous aideront à gagner en confiance en vous et vous permettront d’améliorer votre aisance face à un auditoire. Transformez vos petits défauts en atouts : votre force de conviction est à votre portée. Il suffit juste d’un peu d’entraînement et de volonté !

De la même façon qu’une conférence ou qu’une réunion se préparent, un webinar se réfléchit à l’avance. Comme le public et les échanges sont virtuels, mieux vaut anticiper le déroulé et les ressources à projeter pour mieux capter l’attention de l’auditoire et relancer les échanges. Les réunions à distance supposent en effet quelques contraintes supplémentaires par rapport à des rendez-vous en présentiel.  Fond d’écran ou un décor naturel : avez-vous pensé au décor que vous aurez lors de votre prochaine visio ? Préférez-vous installer votre webcam dans votre salon, dans votre cuisine ou à votre bureau ? Avez-vous pensé aux bruits de la climatisation, aux fenêtres qui vous placent en contre-jour ou aux personnes qui peuvent défiler derrière vous ?

Parce qu’être un professionnel de l’image ne s’improvise pas, mieux vaut préparer en amont son webinaire en se posant les bonnes questions. A quelle hauteur je vais placer mon ordinateur ? Vais-je utiliser un casque ou non ? Quelle durée vais-je prévoir ? Construire en amont un déroulé précis de votre réunion à distance, avoir réfléchi aux différents intervenants possibles et avoir désigné un.e responsable du tchat vous permettent de rythmer et de dynamiser votre visioconférence. Sans oublier votre présence face caméra : diction, regard, posture. Répéter en amont votre prestation orale vous permettra de vous concentrer uniquement sur le contenu à transmettre le jour de votre webinaire. L’assurance du succès !